Les lendemains qui chantent, un film de Jacques Fansten

sur un scénario de Jean-Claude Grumberg,
avec Wojciech Pszoniak (La diagonale du fou, Danton) dans le rôle de Marcel.

En décembre 2009, la Maison de la Culture (MC2) programme
La Commission Centrale de l'Enfance,

un spectacle de David Lescot.

Ce spectacle tournera dans le département, et deux représentations auront lieu mardi 15 et mercredi 16 décembre à 19 heures à la MC2

Voir plus bas la note d'intention de David Lescot

La Maison de la Culture prévoit d'accompagner ce spectacle par la projection de
Les lendemains qui chantent,

Les lendemains qui chantent

un film de Jacques Fansten,
sur un scénario de Jean-Claude Grumberg,
avec Wojciech Pszoniak (La diagonale du fou, Danton) dans le rôle de Marcel.


Le Centre Culturel Juif (CCJ)
et le Cercle Bernard Lazare (Cbl-G),
en partenariat avec la Maison de la Culture (MC2),
accueillent l'une des séances de projection,
en présence du réalisateur, Jacques Fansten

le lundi 7 décembre 2009 à 20 heures


Note d'intention, par David Lescot
Enfant, je passais mes vacances d'été dans les colonies de vacances de la Commission Centrale de l'Enfance (CCE), cette association créée par les Juifs Communistes français après la Seconde Guerre mondiale, à l'origine pour les enfants des disparus. Elles existèrent jusqu'à la fin des années 80. Mon père y était allé aussi. J'ai voulu m'en souvenir, sans nostalgie, et raconter par bribes cette histoire, qui me revient par flashes de souvenirs inconscients, parfois confus, parfois étonnamment distincts : il y est question de conscience politique, de l'usure d'un espoir, de règles strictes, d'idéologie tenace, de transgressions en tous genres, d'éveil des sens. J'en ai fait une sorte de petit poème épique, scandé, chanté, qui fait le va-et-vient entre les temps de l'origine et ceux de l'extinction, entre la petite et la grande histoire. [...]


Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !