Un ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité Nationale et du Développement solidaire : pour quoi faire ?

Rencontre débat au CCJ, le mercredi 23 juin à 20h30

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Par la création, le 8 mai 2007, d'un ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité Nationale..., Nicolas Sarkozy a provoqué un large débat :

- pour les uns, cette initiative permet de raffermir la cohésion sociale, et de faire vivre les valeurs et principes républicains. Pour eux, les éléments constitutifs de l'identité nationale sont l'histoire, la langue, la culture, la volonté de vivre ensemble, la liberté, l'égalité, la fraternité, la laïcité...

- pour les autres, tout autant attachés aux valeurs et principes républicains, cette initiative a introduit dans notre pays un risque d'enfermement identitaire et d'exclusion dont on mesure chaque jour depuis trois ans la profonde gravité.

La création de ce ministère lance donc une interrogation : pourquoi la question de l'identité nationale génère-t-elle un malaise chez certains intellectuels, sociologues, historiens, et plus largement, chez de nombreux citoyens ?

Avec la participation de

  • Arielle Schwab, présidente nationale de l'Union des Etudiants Juifs de France (UEJF)
  • Maître Patrick Klugman, avocat, membre du Comité Directeur National du CRIF.
  • Dominique Sopo, président national de SOS-Racisme

A l'invitation du CCJ, du Cbl-Grenoble et de SOS-Racisme-Grenoble



Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !