L'Italie et les Juifs pendant la seconde guerre mondiale

A l'initiative du B'nai Brith - Grenoble, en partenariat avec le Cbl - Grenoble

L'Italie et les Juifs

Le B'nai Brith et le Cbl
vous invitent à  une soirée organisée sur le thème :
L'Italie et les juifs pendant la seconde guerre mondiale


le mercredi 9 février à 20h au CCJ, Grenoble


Programme de la soirée

  • Elle commencera par la présentation d'un film d'André Waksman : 1943 Le temps d'un répit
  • qui sera suivi d'une conférence de Marie-Anne Matard-Bonucci, qui à la fois commentera le film auquel elle a participé et développera plus largement le thème.

Marie-Anne Matard-Bonucci est professeur d'histoire contemporaine à l'université de Grenoble, conseillère historique du film, spécialiste de l'histoire de l'Italie contemporaine, auteur de L'Italie fasciste et la persécution des juifs (Perrin, 2007). Elle présentera l'antisémitisme d'Etat sous le fascisme italien et les raisons pour lesquelles malgré cela les Italiens contribuèrent au sauvetage des juifs dans le sud-est de la France.

Le film d'André Waksman évoque le périple de nombreux Juifs venus de toute l'Europe, qui, en 1943, avant un exode biblique à travers les Alpes, ont trouvé refuge à Saint Martin Vésubie, petit village alpin faisant partie d'une zone d'occupation italienne allant de Grenoble à Bandol et comprenant Nice, Toulon, la Côte D'Azur, les Alpes et la Corse.
C'est ce constat insolite - une armée d'occupation qui protège une population occupée - qui a donné envie à  André Waksman d'interroger témoins et historiens sur les raisons de gestes individuels et collectifs qui, à  titre personnel, lui ont sauvé la vie.
Interviennent des historiens, des refugiés et villageois des deux cotés des Alpes.


Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !