Rencontre avec Michaël Freund et Katy Hazan
Le lundi 16 avril 2018 à 20h00
au Centre Rachi, rue Maginot, Grenoble
Michaël Freund, auteur de
La disparition de Déborah L.,
nous entraîne dans un récit
que l'on ne peut pas quitter
tant il nous prend jusqu'à
la fin du livre.
Il réussit le tour de force
à travers une enquête historique
qui est aussi un récit introspectif
de se jouer des pesanteurs
de l'histoire comme de la légèreté
des consciences.
En partant, quasi par hasard, sur les pas d'une ethnologue inconnue disparue en 1942, Déborah Lifchitz, l'auteur se lance sans le savoir et sans le vouloir à la découverte de ses propres racines.
Le rôle et l'histoire de l'OSE dans la France occupée sur lequel Katy Hazan le fait progressivement revenir l'amène à son corps défendant sur les traces de son propre père. Michael Freund est né à Lausanne en 1944 et a été professeur de mathématiques à la Sorbonne.
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Michaël Freund est né à Lausanne en 1944 et a été professeur de mathématiques
à la Sorbonne. Son activite de recherche concernait la psychologie cognitive,
les modèles ordinaux en théorie de la catégorisation, la théorie des concepts.
Katy Hazan est historienne, agrégée d'histoire et docteur de l'Université.
Elle travaille au service Archives et Histoire de l'Oeuvre de Secours
aux Enfants (OSE). Elle participe au comité de rédation de la Revue d'Histoire de la Shoah,
et a publié, en 2000, Les Orphelins de la Shoah, les Maisons de l'espoir,
aux editions les Belles Lettres.
Brèves
Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient,
et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur
de la synagogue, le vieux Moïché.
Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché
pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise,
et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !