Déclaration du Cbl-Grenoble, 5 novembre 2001

La paix n'est pas morte.

Ce lundi 5 novembre 2001, six ans après l'assassinat de Ytzhak Rabin, le Cercle Bernard Lazare - Grenoble refuse de considérer que la Paix au Proche-Orient est morte en même temps que Rabin.

Le jour où les forces israéliennes se retirent progressivement des positions qu'elles avaient réoccupées en Cisjordanie après l'assassinat du ministre israélien Rehavan Zeevi, il nous paraît essentiel de répéter que seule une solution politique négociée et soutenue sur le plan international pourra briser l'engrenage insurmontable de la violence, venue des deux parties - israélienne et palestinienne.

La grande majorité des Israéliens estime nécessaire et urgente la création d'un Etat palestinien. En l'absence d'un processus de paix dramatiquement interrompu, les rencontres bi-latérales n'ont pratiquement jamais cessé, qui portent sur des points essentiels : l'eau, la nécessaire coopération économique ...

Si les obstacles à l'application concrète d'un plan de paix sont encore très réels, ce plan existe et doit plus que jamais bénéficier d'un soutien international actif et général. Il implique le retrait israélien aux frontières de 1967, avec des rectifications mineures, le partage de Jérusalem en deux capitales et une évacuation massive d'implantations. Les Palestiniens, de leur côté, devront renoncer définitivement à leur revendication de réaliser le droit au retour dans le territoire d'Israël - lequel droit, s'il était exercé, se solderait par un renversement démographique qui entraînerait la disparition de l'Etat d'Israël. Ils devront reconnaître officiellement Israël en tant qu'« Etat du peuple juif et de tous ses citoyens ».

Nous soutenons ce plan de sauvetage pour les deux peuples et pour toute la région : c'est celui du camp de la paix, en Israël.


Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !