Le texte de cet accord est paru dans le quotidien israélien
Ha'aretz du 3 septembre 2002.
Traduction : Chmouel Engelmayer.
Reproduit avec l'aimable permission des CAHIERS
BERNARD LAZARE, n° 228 / octobre 2002
Préambule
Le peuple palestinien et le peuple juif reconnaissent chacun les droits historiques de l'autre concernant la même terre. Durant des générations, le peuple juif a cherché à créer un Etat juif dans toute la terre d'Israël, alors que le peuple palestinien tentait lui aussi de créer son Etat dans toute la Palestine. Les deux parties consentent par la présente à un compromis historique qui sera fondé sur le principe de deux Etats souverains et viables qui existeront côte à côte.
La déclaration d'intention qui suit exprime la volonté de la majorité des deux peuples. Les deux parties estiment que cette initiative leur permettra d'influencer leurs dirigeants et d'ouvrir ainsi un nouveau chapitre dans l'histoire de la région. Ce chapitre nouveau se réalisera aussi par un appel à la communauté internationale à garantir la sécurité de la région et à contribuer à la restauration et au développement de son économie.
Déclaration d'intentions
Trad. Chmouel Engelmayer.
Sari Nusseibeh a succédé à Fayçal Husseini au poste de responsable des affaires de Jérusalem au nom de l'Autorité palestinienne.
Le général de réserve Ami Ayalon est l'ancien chef des Services de Sécurité israéliens.
Le texte de cet accord est paru dans le quotidien israélien Ha'aretz du 3 septembre 2002.
CAHIERS BERNARD LAZARE n° 228, octobre 2002
Brèves
Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient,
et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur
de la synagogue, le vieux Moïché.
Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché
pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise,
et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !