Le Cercle Bernard Lazare - Grenoble et l'Université Pierre Mendès France, 2003

Le Cercle Bernard Lazare - Grenoble a organisé en octobre 1989,
avec l'Université Grenoble II, un colloque intitulé :

Mendès France : la morale en politique. (PUF, 1990)

C'est à la suite de ce colloque qu'il a été proposé de donner à cette université le nom de Pierre Mendès France.

Au cours de ce colloque ont été reçus les encouragements de Abou Mazen,
et les enseignants de l'université s'étaient réjouis à l'idée de participer aux efforts de paix.

Aujourd'hui, une déferlante anti-israélienne s'exprime dans les universités, les lycées et les collèges pour intoxiquer la jeunesse et délégétimer Israël dans son existence. Des motions fleurissent ici et là, votées à la sauvette.
L'Université Pierre Mendès France vient d'être victime de ce type de provocation.

Nous dénonçons ces manoeuvres, dont les motivations ne sont pas, comme ont tenté de le faire croire, une contribution à la recherche de la paix (*). Les dérives racistes et antisémites qui les accompagnent inévitablement sont le dernier des soucis de ces incendiaires irresponsables.

Nous osons espérer que les universitaires, les politiques et les citoyens comprendront la nécessité de dénoncer cet activisme dangereux pour la paix civile.

(*)

Communiqué de la Commission Européenne du 8 janvier 2003

Suite à la demande récente d'une université française d'arrêter les relations scientifiques et universitaires entre l'Europe et Israël, la Commission européenne rappelle qu'elle n'est pas en faveur d'une politique de sanction à l'encontre des parties du conflit, mais préconise plutôt le dialogue qui est le meilleur moyen de les ramener à la négociation. La Commission Européenne considère que la coopération scientifique au niveau européen joue un rôle très positif en permettant des coopérations non seulement entre Européens et Israéliens, mais aussi avec les scientifiques et les institutions palestiniennes et d'autre pays du Moyen-Orient. De plus, les institutions universitaires israéliennes exercent une influence modératrice et sont un lieu ou les scientifiques israéliens et arabes peuvent interagir


Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !