Onzième festival de culture juive du Cbl - Grenoble, automne 2005

Musicien juif persan

Programme


Dimanche 18 septembre 2005 à 17h30  au CCJ
en partenariat avec le Centre Culturel Juif


Ouverture du festival avec

Affiche Thierry Lachkar

Programme

Contes Anecdotes souvenirs Chants et musique
Le dernier des démons Fortune et les puces Compositions
Le Golem Rencontre avec deux anges Traditionnels Yiddish
Le rêve du monstre

Prix des places

  • Tarif normal : 13 euros.
  • Jeunes et chômeurs : 10 euros

Renseignements et Billetterie

  • CCJ : 04 76 87 40 36
  • CBL : 04 76 87 71 21

Concert de musique juive sacrée et profane

par la chorale Kodesh Vechol de Trieste,
en collaboration avec la Cappella Tergestina
sous la direction de Marco Podda

Dimanche 25 septembre 2005, à 17h30, à l'auditorium du Musée

Programme (durée : environ 1 heure)

1 2 3
Shoshanat Ya'aqov Any el Elohim ekrà Koif, koinim
Ele chomdo libiEliahu HanaviHine ma tov
Die TerkenAny Ma'amynV'enenu sireno
Ashira LadonaiMagen AvoBajtshe mir ojss
Betzet IsraelMiralehs GeburtstagMa'oz Tzur
Sevivon, sov, sov,... !YgdalShalom Chaverim
Chorale de Trieste

Les chorales
Kodesh Vechol et
Cappella Tergestina


Marco Podda

Le chef de choeur, Marco Podda



Prix des places :

  • Tarif normal : 15 euros
  • Membres du cercle et choristes : 12 euros
  • Jeunes et chômeurs : 10 euros

Renseignements et Billetterie : 04 76 87 71 21 ou 04 76 47 23 69

Concert Organisé par


Trio clarinette violoncelle et piano

Mercredi 2 novembre 2005 à 20h30 à l'auditorium du Musée,
en partenariat avec Musée en Musique

Programme

  • Ron Yedidia
    • Poème pour clarinette et piano
    • Lullaby pour violoncelle et piano
  • Bloch : Prière pour violoncelle et piano (de la vie juive)
  • Beethoven : Trio op. 11
  • Brahms : Trio op. 114

Les artistes

Nicolas Baldeyrou, clarinette

Nicolas Baldeyrou

Musicien au talent hors du commun. Des ascensions et des descentes vertigineuses, des espiègles combinaisons legato-staccato, des régulations dynamiques instantanées, des attaques au plus haut du registre. et tout cela avec un timbre parfait, lumineux et raffiné, doté d'un naturel rare.

El Pais, 2001

François Salque, violoncelle

François Salque

Remarqué  très jeune pour la "stupéfiante  variété de couleurs, la sensibilité et la noblesse de son jeu", François Salque est reconnu comme l'un des violoncellistes les plus surprenants de sa génération. Il a été pendant cinq ans le violoncelliste du quatuor Ysaïe.



Edna Stern, piano

Edna Stern

Si le goût musical, le phrasé ayant une respiration organique et le sens de la sonorité poétique ont encore de l'importance sur le marché des pianistes sans ambages, Edna Stern fait alors partie des grands espoirs de la jeune génération de pianistes

Abend Zeitung

Prix des places

  • Tarif A : plein tarif : 23 euros
  • adhérents : 18 euros
  • abonnés : 16 euros
  • tarif réduit et carte clé : 8 euros

Le tarif adhérent est accordé au adhérents de Musée en musique
et  à ceux du Cercle Bernard Lazare

Renseignements et réservations

La billetterie est assurée par Musée en Musique

  • par correspondance, Musée en musique, 5 place de Lavalette, 38000 Grenoble
  • par téléphone, 04 76 87 77 31
  • à l'accueil du Musée, 45 minutes avant le début du concert
  • au bureau de l'Oreille en fête, 5 place de Lavalette, Grenoble
  • à la boutique Harmonia Mundi, 11 grand Rue, Grenoble

Fin du monde chez Gogo,
Histoires d'un cabaret de Prague

Par la Compagnie Golem théâtre

Samedi 26 novembre à 20h30 et Dimanche 27 novembre à 17h30
au Petit Théâtre, 4 rue Pierre Duclot, Grenoble

Attention : deux représentations : choisissez votre date

Fin du monde chez Gogo

Ce spectacle est dédié à Roger Pic, notre Ami,
et à Marco Lipszyc,  mon grand-père,
qui, de là-haut n'ont cessé de nous envoyer des clins d'oeil.

Dans la Prague de l'Entre-deux-guerres, dans les cabarets et les cafés connus : Arco, le Café Montmartre, le Continental, le café Louvre,  se côtoyèrent tchèques, allemands et juifs après l'immense bouleversement qui suivit la chute de l'empire Austro-hongrois.

Fin du monde chez Gogo (Chez Goldschmied fut un établissement de nuit particulièrement prisé de la Vieille-Ville) s'inspire d'histoires et de musiques tour à tour drôles, touchantes ou inquiétantes, nées au coeur de la cité de Prague, cité du Golem créé par le Rabbi Löw, mais aussi ville du Brave Soldat Chveïk et des alchimistes, Prague où le rêve est parfois éveillé et où la légende se mêle au quotidien. Dans une petite gare oubliée, un wagon depuis longtemps enraciné devient scène de cabaret. Le temps a perdu sa boussole et chacun raconte des lambeaux de son histoire : soldats de la Grande Guerre envoyés aux confins de la Russie, habitués des tavernes, écrivains circulant entre Prague, Vienne et Berlin, petits marchands du quartier juif... Fantômes oubliés là pour l'éternité ? Ou rêves prémonitoires de ceux que l'Histoire va rattraper ? Dans cette Mitteleuropa de l'Entre-deux-guerres on fait rire de tout bois, même si la gravité se terre souvent dans l'arrière-boutique. Histoires, musiques, chansons des cabarets de Prague et de Berlin, anecdotes du quartier juif et autres spécialités pragoises sont servies avec humour et dérision par une troupe d'acteurs et de musiciens tchèques et français.  Complainte dérisoire d'un monde entrain de chavirer.

Ce que raconte « Fin du monde chez Gogo » ? La vie de Bohème des Tchèques, Juifs et Allemands qui se côtoyaient dans les cabarets de Prague avant que les choses ne se mettent à tourner mal. Quoi? S'exclamera-t-on, mais alors, c'est triste! Non ce n'est pas triste. Ce n'est même jamais triste. C'est au contraire un spectacle installé dans le sourire tellement les acteurs sont vivants, bourrés d'un talent qui revigore. La scène où les deux cuisiniers s'étripent arrache des larmes de rire. D'autres séquences sont d'une folle tendresse. Les types sont beaux, les filles jolies et quand tout ce petit monde chante, c'est fabuleux. Avec cette âme de cabaret, cette force de saltimbanques, on a envie de faire la fête le plus tard possible...

Pierre Vavasseur, Le Parisien

Prix des places

  • tarif normal : 18 euros
  • tarif adhérents : 15 euros
  • tarif réduit : 12 euros

Une lecture juive de Kafka

Jeudi 8 décembre à 20h30 à la bibliothèque du Centre Culturel Juif

Programme

  • Présentation par Jacqueline Frank
  • Discours sur la langue yiddish, lecture par Liliane Lévy
Kafk

L'oeuvre de Kafka nous introduit dans un univers si étrange et si énigmatique que des milliers de commentaires ont tenté d'en pénétrer le secret.

Qui est Kafka ? Un explorateur de l'imaginaire quelque peu névrosé ? Le témoin d'une époque où la bureaucratie broie les individus ? Un penseur de l'absurde comme le croyait Camus ? Un métaphysicien à la recherche de l'Absolu ?

Tous ces portraits comportent une part de vérité. Mais, si l'on met les récits fictifs de Kafka en relation avec les confidences de sa correspondance et de son journal, une évidence longtemps méconnue (sauf par son ami et exécuteur testamentaire Max Brod), se dessine clairement : la recherche qui traverse toute son oeuvre est inséparable de son judaïsme. Juif de Prague "occidentalisé" il n'a hérité que d'un "fantôme de judaïsme". A son époque, une rupture vient de s'effectuer dans la transmission de la tradition juive. Les Juifs de l'ouest ont choisi l'assimilation. Kafka a très mal vécu cette perte d'identité. Il a ressenti une sorte de fracture : il était juif et en même temps hors du judaïsme. Une grande partie de sa vie a été consacrée à la recherche douloureuse du chemin qui pourrait le conduire vers un judaïsme plus authentique; il n'a pas souffert d'être juif, mais de ne l'être pas assez.

Entrée libre


Ruth Puttermesser et sa Golem

Extraits du recueil Lévitation de Cinthia Ozyck

Lecture mise en scène par Shirley Marek

Dimanche 11 décembre à 17h30 au Petit Théâtre 4 rue Pierre Duclot, Grenoble

Cynthia Ozick

Tout droit venue du Bronx, la première Golem de toute la tradition littéraire juive ! Ruth Puttermesser, qui rêve de donner naissance à des filles et ose rêver d'être maire de la ville de New York, engendre de ses propres mains une Golem, enfant fantastique de femme et d'ex employée de mairie, qui a soif d'aimer, d'être aimée, de faire le bien et de réaliser l'harmonie municipale à New York. Mais la réalité, la loi, la dure métaphysique n'ont que faire d'un Pardès sur terre, fût-il un paradis de civisme, de démocratie et de désintéressement. De ce paradis, impossible ou perdu, à moins qu'il ne soit que l'enfer, il ne va demeurer qu'une poignée de terre, une cendre blanche, seule trace dérisoire, et fabuleuse.

L'auteur : Cynthia Ozick, née en 1928 dans le Bronx, d'une famille juive chassée de Russie par les pogroms du début du siècle, et réfugiée aux Etats-Unis.
Nouvelliste, romancière et auteur d'essais sur la littérature anglo-saxonne et le théâtre, Cynthia Ozick est reconnue comme l'une des grandes figures de la création littéraire américaine.

Sont publiés en traduction française :

  • La Galaxie cannibale, Mazarine, 1986
  • Le Messie de Stockholm, Payot, 1988 / Points Seuil, 2005
  • Le Rabbi Païen, Payot, 1988 / Rivages étrangers 1990
  • Le Châle, Editions de l'Olivier, 1991 / points Seuil, 2005
  • Lévitation, Editions de l'Olivier, 1993
  • Un monde vacillant, Editions de l'Olivier, 2005

Une traduction partielle des Puttermesser Papers (1997 ), figure dans le recueil Lévitation :
les chapitres de la création et de la destruction de la Golem, Xanthippe, oeuvre de Ruth Puttermesser*.

Participation aux frais : 6 euros.
ou 10 euros avec le spectacle du lendemain Lettre au père de Franz Kafka


Lettre au père de Franz Kafka

Présentation par Redith Estenne

Lecture par Charles Tordjman

Lundi 12 décembre à 20h au Petit Théâtre, 4 rue Pierre Duclot, Grenoble

Lettre au père

1919 - Franz Kafka a trente-six ans. Quelques années avant sa mort, l'écrivain, qui commence timidement à être reconnu, rédige une longue lettre, qui ne parviendra jamais à son destinataire, son père. Hermann Kafka, prospère commerçant de Prague, est un homme bien charpenté, solide et plein de vitalité. Son fils a poussé tout en hauteur. Il est renfermé et mal assuré. Tout semble les séparer et les pousser au conflit.

Pourtant, la Lettre au père n'est pas un virulent règlement de comptes ni même un réquisitoire. Franz Kafka établit tout simplement un constat très amer. La très envahissante énergie de son père a fini par le comprimer, corps et âme. La voix tonitruante d'Hermann fait taire celle de Franz. La présence physique de l'un fait de l'ombre à la silhouette fragile de l'autre. Ce très inégal rapport de forces s'étend à la vie entière de l'écrivain. Ses goûts personnels, ses amitiés et ses impossibles projets de mariage, vont dépendre de la sentence paternelle qui devient incompréhensible et arbitraire.

Mais, Kafka ne cesse de voler au secours de l'accusé. C'est l'image du père, bien plus que le père réel, qui est la cause du sentiment de culpabilité qui ronge l'écrivain, au point que, comme le dit Joseph K. dans Le procès : «Il craint que la honte ne lui survive.»

A. RosaLire, mars 1995

Participation aux frais : 6 euros

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Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !