Shtil di Nakht (Calme est la nuit)

Shtil di Nakht, Calme est la nuit

Shtil di Nakht est une chanson à la gloire d'une résistante, composée en 1942 par Hirsh Glik (1922-1944),

Né à Vilnius en Lituanie. Hirshke (son surnom) commença à écrire des poèmes à 13 ans, et fut cofondateur d'un groupe de jeunes poètes. Il dut interrompre ses études prématurément faute de moyens, et travailla en usine.
Quand les Allemands occupèrent Vilnius en 1941, il fut capturé et emprisonné, envoyéen camp, puis ramené au ghetto de Vilnius, où il travailla avec le mouvement clandestin FPO (Partisans unis)
En septembre 1943, il fut déporté dans divers camps de concentration en Estonie, d'où il finit par s'échapper en 1944, mais disparut, probablement exécuté dans le voisinage.
Jamais il n'a cessé d'écrire des poèmes.
Le compositeur de la musique est inconnu.

Source : LP CBS Records 63345. Songs of the Vilna Ghetto is a now out-of-print album featuring Yiddish songs from the World War II era. The traditional songs are sung by Nechama Hendel, Chava Alberstein, and Shimon Israeli with accompaniment from the CBS Israel Orchestra and Choir, conducted by Gil Aldema. The recording was prepared by the Yitzhak Kalznelson House of the Ghetto Fighters, at Kibbutz Lochamei Hagetaot, Israel, in co-operation with the Vilna Organisation of Haifa


Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !