Le dimanche 22 novembre 1998 à 18 heures Chapelle Sainte Marie d'en Haut, Musée Dauphinois, 30 rue Maurice Gignoux, Grenoble
La voix émouvante de Patricia, travaillée dans le style classique, accompagnée par le violon de Philippe, par la clarinette de Yannick, et par le piano de Nathalie nous entraîne dans un merveilleux voyage à travers les musiques juives d'origine classique, israélienne, judéo-espagnole...
Airs de :
Philippe Briegh, clarinette
Lundi 23 novembre 1998, 20 h.30
Petit Théâtre, 8 rue Pierre Duclot, Grenoble
En musique, l'humour, les nostalgies et la complicité d'un dialogue entre le fils et son père qui a traversé les pogroms et le nazisme. La route est longue pour l'Amérique, elle est jalonnée d'histoires de vies et de souvenirs des contes hassidiques de Martin Buber.
CREARC & Cercle Bernard Lazare.
Samedi 28 novembre 1998 à 20 h 30, Théâtre Le Rio, 37 rue Servan, Grenoble
Le 14 novembre 1898 naquit Benjamin Fondane, juif roumain,
qui sera un philosophe existentiel, un critique, un immense poète francophone.
Installé en France dès les années 20, en 1933, déjà il criait :
nous mourrons asphyxiés.
Et pourtant, par delà le désespoir, il partageait l'honneur et l'irrésignation des poètes.
Il meurt à Auschwitz, le 3 octobre 1944.
Cercle Bernard Lazare & Compagnie Yvon Chaix
Le dimanche 29 novembre 1998 à 19 heures 30
au Théâtre Prémol, 7 rue Henri Duhamel, Grenoble
Mise en scène Jean-Jacques Mercier.
Avec
Ce spectacle est construit à partir de l'oeuvre de Isaac Bashevis Singer, prix Nobel de littérature 1978.
Longtemps après que le shtetl aît été balayé par la révolution russe et l'holocauste,
s'est fait jour un intérêt revivifié pour son mode de vie, dans les romans de
Singer, dans les peintures de Chagall, ...
Un pot (Yiddisher taam) sera offert à l'issue du spectacle.
Cercle Bernard Lazare & WIZO
Samedi 5 décembre 1998 à 20 h., Hexagone, Meylan
Yaïr Dalal, soliste israélien, avec son ensemble composé d'artistes palestiniens et israéliens, est un artiste de tout premier ordre dans la musique israélienne, jouant également un rôle important au sein de la " world music " contemporaine. C'est un compositeur de talent, violoniste et joueur d'oud. Il est un des derniers représentants de la musique juive-arabe d'Irak, qui lui a permis de développer ce mélange rare de traditionnel et de moderne, de juif et d'arabe, d'oriental et d'occidental, tendances si souvent conflictuelles, dans lesquelles s'illustre son immense talent.
Yaïr Dalal est aussi un véritable avocat pour la paix, et dévoue son art à l'abolition des barrières entre les peuples, et plus particulièrement entre juifs et arabes. Selon Yaïr Dalal, la "fusion" culturelle, fondée sur l'estime et le respect mutuels, est essentielle pour la communication entre les peuples. Ses activités sociales et artistiques l'ont conduit vers plusieurs projets avec des musiciens palestiniens, tels que :
Zaman el salaam - le temps pour la paix en 1994, concert de gala pour le prix Nobel de la paix en 1994,Cercle Bernard Lazare, Hexagone de Meylan
Dimanche 6 décembre 1998 à 18 heures, Salle Edmond Vigne, 23 av. des Alpes, Fontaine
Brèves
Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient,
et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur
de la synagogue, le vieux Moïché.
Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché
pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise,
et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !