Conférence de Georges Bensoussan :
Un nom impérissable

à propos de son dernier ouvrage

Un nom impérissable
Israël, le sionisme et la destruction des Juifs d'Europe

Mercredi 12 mars 2008 à 18h30
aux Archives départementales de l'Isère, 2, rue Auguste Prudhomme à Grenoble

Il existe peu de peuples, d'Etats ou d'individus qui sachent regarder leur histoire en face, surtout lorsque celle-ci est douloureuse ou bien honteuse ; l'héroïsme est toujours plus facile à mettre en exergue puisqu'il permet de donner de soi une meilleure image. Assumer la Shoah est une tâche particulièrement ardue pour tous. Pour l'opinion commune confortée par la proximité chronologique des deux événements, la naissance de l'Etat d'Israël en 1948 est une conséquence quasi directe de la Shoah, or ce lien, comme l'établit l'historien, est en réalité problématique. L'histoire de ce pays confronté à la reconnaissance de cette tragédie nous éclaire sur nos propres difficultés à "assumer" un événement qui a concerné l'Europe entière.

Georges Bensoussan est professeur d'histoire à Paris, rédacteur en chef de la Revue d'Histoire de la Shoah (CDJC). Il a écrit de nombreux ouvrages sur l'histoire de la Shoah et l'histoire du sionisme.

Proposée en partenariat avec le Cercle Bernard Lazare et l'association PEREC

Entrée libre dans la limite des places disponibles
Renseignements : 04 76 42 38 53

www.resistance-en-isere.fr

Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !