président de La Paix Maintenant, co-fondateur de J-Call
A l'initiative du Cercle Bernard Lazare - Grenoble
en partenariat avec l'Association pour un Judaïsme Pluraliste
et avec le soutien de la Ville de Grenoble
Mercredi 16 mars 2011 à 19 heures dans les salons de l'Hôtel de Ville
Ecouter David Chemla
Le monde arabe est en effervescence. Deux régimes autocratiques sont déjà tombés, et d'autres peuvent suivre.
Ces mouvements dans le monde arabe sont pour la plupart porteurs d'espoir.
Les peuples tunisien et égyptien se sont battus pour la liberté et la démocratie, pas pour menacer Israël.
Nous ne pouvons que nous réjouir de cette évolution du monde arabe qui reprend confiance en lui-même et désire rejoindre la famille des démocraties.
Les risques de dérapage et de dévoiement existent, mais le pire des dangers est dans l'immobilisme.
Une nouvelle donne au Proche-Orient. C'est le moment de réfléchir ensemble pour faire bouger les représentations.
Au regard du nombre de rendez-vous manqués et des erreurs commises de part et d'autre,
il serait bon que les pays de la région saisissent la chance de pouvoir reprendre un dialogue.
- Existe-t-il encore un espace pour la raison dans le conflit israélo-palestinien ?
- Peut-on critiquer la politique du gouvernement israélien, comme celle de n'importe quel autre gouvernement,
tout en s'opposant résolument aux campagnes de délégitimation de l'Etat d'Israël ?
- Peut-on encore espérer voir Israéliens et Palestiniens vivre en paix dans deux états ?
Brèves
Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient,
et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur
de la synagogue, le vieux Moïché.
Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché
pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise,
et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !