Concert avec Sonia Wieder-Atherton, violoncelle
et Bruno Fontaine, piano

Le dimanche 7 octobre 2012 à 18h15 à l'auditorium du Musée

Le dimanche 7 octobre, Musée en Musique organise plusieurs concerts, dont celui de 18h15,
en partenariat avec le Cercle Bernard Lazare - Grenoble.
avec Sonia Wieder-Atherton au violoncelle et Bruno Fontaine au piano

Programme

  • Cycle de chants juifs traditionnels : Prière, Psaume, Nigun, Conversation, Elégie
  • Sonate opus 40 de Chostakovitch pour violoncelle et piano

Tarifs : 30 euros. Adhérents 25 euros. réduit et clé 20 euros
Les membres du Cercle bénéficient du tarif adhérents, soient 25 euros

Sonia Wieder-Atherton par Xavier Maître, 2011

sonia

On dit d'elle qu'elle a un parcours atypique, avec un répertoire atypique. Mais elle cherche, elle cherche encore et toujours, [...] elle cherche la brèche, le son, le souffle des origines. Violoncelliste, interprète d'un large répertoire reflétant son imaginaire, auteur de projets, musicienne recherchée par de nombreux compositeurs contemporains, Sonia Wieder-Atherton occupe une place à part dans le monde musical d'aujourd’hui. Reconnaissant en elle l'une des plus puissantes personnalités musicales actuelles, l'Académie des Beaux Arts lui a décerné le "Grand Prix Del Duca" en 1999.


Bruno Fontaine, Le Mauricien, 14 Avril 2012

bruno

..."Mes parents étaient passionnés de musique... Mon père a toute sa vie créé et dirigé des groupes vocaux, ma mère chantait et jouait du violon... et la musique était présente en permanence dans mon univers d'enfant." "...j'avais trois ans... il y avait un piano à la maison, et je ne pense pas avoir choisi, mais plutôt avoir été choisi par ce piano... J'ai pris mes premiers cours de piano à trois ans et demi avec un formidable professeur, Yvette Douvier..." "Extrêmement tôt... probablement vers l'âge de 5 ou 6 ans... J'ai su dès cet instant que la musique serait le seul «métier» possible pour moi..."
Source Piano Bleu



Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !