Soixante-dixième anniversaire
Emmanuel Ringelblum
Evocation de cette révolte le lundi 13 mai 2013 à 20 h30
(attention, horaire retardé de 20h à 20h30)
à la synagogue Rachi, 11 rue Maginot, Grenoble
A l’invitation de l’ACJG Rachi et du Cercle Bernard Lazare - Grenoble.
Libre participation aux frais
Ecouter les enregistrements
L'atelier>
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Conversation
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Ombres
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L'heure a sonné
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Ne dors pas
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Le chant de Pithiviers
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Mir Leben Eybik
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Moyde ani
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Motele
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Zog nisht keinmol
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On connaît surtout la résistance armée, notamment avec
l’Organisation Juive de Combat (OJC), et les noms de Mordekhaï Anielewicz (HaShomer Hatsaïr)
et Marek Edelman (Bund)
Il faut y ajouter le nom d’Emmanuel Ringelblum : on connaît moins cette forme de
résistance, celle de ceux qui ont voulu laisser des écrits pour témoigner à tout prix. C’est le rôle
auquel Emmanuel Ringelblum a consacré ses dernières forces.
Historien de renom déjà avant la guerre, il forme tout un groupe de gens chargés de
décrire la vie et les événements du ghetto, afin de les faire connaître avant l’anéantissement
programmé de celui-ci et de ses habitants. Ce sont ces “ Archives de combat ”,
selon la belle formule de Georges Bensoussan, que nous voulons faire résonner
soixante dix ans après.
Brèves
Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient,
et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur
de la synagogue, le vieux Moïché.
Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché
pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise,
et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !