Avec Welt, David Bursztein fait bien plus que se réapproprier un répertoire d'un autre temps. Il ramène à la vie une culture et un monde perdus, celui des shtetls d'Europe de l'Est, avec leur galerie de personnages emblématiques, leur lot d'histoires et de destins, leur gamme infinie d'ombres et de lumières. Par son chant gouailleur littéralement habité, comme à travers les sonorités du cymbalum, du violon ou de l'orgue de barbarie, resurgissent des silhouettes, des visages et des voix engagés dans une danse aussi ludique qu'émouvante. La mémoire, ici, n'est plus tant un devoir qu'une force créatrice : un acte alchimique par lequel la nostalgie se transmue en célébration de joie, les fantômes du passé en figures incarnées, et le sentiment d'exil et de perte en véritable asile poétique.
Dimanche 4 janvier 2015 à 17 h 30,
Salle Olivier Messiaen, 1 rue du Vieux Temple, Grenoble
Ouverture des portes à 17h; Début du concert à 17h30
Infos et Réservations
Brèves
Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient,
et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur
de la synagogue, le vieux Moïché.
Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché
pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise,
et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !