Démocraties et états d'urgence : autour de l’exemple tunisien
Rencontre débat avec Chérif Ferjani

Le jeudi 14 janvier 2016 à 19 heures au restaurant Le Karkadé, 6 rue Servan à Grenoble tél : 04 76 44 02 78

Cherif Ferjani

Chérif FERJANI est islamologue et professeur de science politique à l’Université Lyon 2.
Fin connaisseur de la Tunisie, il a longtemps milité pour sa transition démocratique.


Couronnée du Nobel de la Paix pour sa transition démocratique et le rôle éminent qu’y a joué la société civile, confrontée récemment à plusieurs attaques terroristes, la Tunisie a décrété l’état d’urgence à deux reprises en moins de 6 mois - en juin et tout récemment en novembre 2015.
Comment se sont traduites les mesures prises dans ce cadre ? Quel en a été l'impact sur la société civile, les libertés publique et la démocratie ?

Réservation par courriel au Karkadé : karkade.servan@free.fr
(Nombre de places limité)
Conférence débat à partir 19 heures, puis ensuite assiette à 10 euros

A l'initiative de l'association Interstices,
en partenariat avec

  • l'association pour un Judaïsme Pluraliste
  • l'association des Tunisiens de l'Isère - Citoyens des Deux Rives et
  • le Cercle Bernard Lazare - Grenoble
Interstices AJP ATI Cbl-G

Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !