Sixième festival de culture juive du Cbl-Grenoble, automne 2000

fiancé juif persan
La lumière volée
Timna Brauer
Inconnu à cette adresse
La légende de Baal Shem
Caroline Sageman
Michèle Baczynsky
Danse Jérusalem plurielle

Ce sixième festival s'est construit en partie avec le collectif " Pour un avenir sans fascismes. "
Le Concert pour la paix, " l'âme commune des musiques arabe et juive ", qui voudrait, symboliquement, exprimer notre voeu pour que cette paix voie enfin le jour, est le fruit de cette coopération.
Nous insistons encore dans cette direction en recevant, le mardi 19 décembre, la troupe de danse "Jérusalem plurielle", composée de 15 jeunes originaires d'Israël, Ethiopie, Russie et Jérusalem-Est qui travaillent ensemble depuis environ 18 mois.

Nous présentons cette année un trio de très jeunes et talentueux musiciens dans un concert classique, et invitons une formation belge pour un concert festif à Fontaine.

La partie théâtre est, cette année encore, nous le regrettons, en retrait par rapport à la musique. Une raison de cette situation s'est trouvée dans l'impossibilité de trouver un directeur de théâtre prêt à accueillir le spectacle que nous avions projeté : Torquemada et le converti, de Antonio Diaz Florian, avec la troupe du théâtre de l'Epée de Bois.

Cependant, deux lectures théâtralisées de textes très forts viendront tenter de combler partiellement cette insuffisance.
Et n'oublions pas que la première manifestation de ce festival, un peu précoce par rapport à notre calendrier, était une pièce de théâtre pour jeune public, La lumière volée, d'après le roman de Hubert Mingarelli, présentée à l'Espace 600 de la Villeneuve le vendredi 13 octobre par la compagnie Coeur d'Artichaut de Villeurbanne, dans le cadre de la quinzaine " Pour un avenir sans fascismes "



Théâtre : La Lumière Volée,

d'après le roman de Hubert Mingarelli
par la Compagnie Coeur d'Artichaut-Théâtre, Villeurbanne

Dans le cadre de

La Quinzaine Culturelle pour un avenir sans fascismes

Espace 600, Villeneuve, 97 Galerie de l'Arlequin, entrée côté Parc
Vendredi 13 octobre 2000 à 14 h 30

Tous publics. Enfants : 25 F Adhérents : 40 F Autres : 60F.

Deux enfants dans la guerre, un hymne à la vie dans un univers tragique. Printemps 1942, ghetto de Varsovie : deux adolescents se rencontrent...C'est un combat pour la survie immédiate, une amitié qui se noue, la vie qui se cherche dans la révolte ou dans les rêves.

Coeur d'Artichaut-Théâtre s'est saisi de cette écriture dépouillée, bouleversante, avec la volonté, en la transposant sur une scène, de mettre en évidence la dimension universelle de cette histoire.


Timna Brauer : L'âme commune des musiques arabe et juive

Musique pour la paix : L'âme commune des musiques arabe et juive

Dans le cadre de

La Quinzaine Culturelle pour un avenir sans fascismes

Affiche Timna Brauer Timna Brauer

Timna Brauer

Auditorium du Musée, Esplanade François Mitterrand Grenoble

Mercredi 8 novembre 2000 à 20 h 30



L'ensemble Timna Brauer - Elias Meiri a constitué son répertoire à partir de toute la richesse et la diversité de la musique juive, qui trouvent leur origine dans les multiples influences qu'elle a intégrées, telles que les ballades des pèlerins chrétiens, les chants de la liturgie musulmane et bien d'autres.
Par exemple, les chants yéménites rappellent les choeurs grégoriens, les mélodies juives orientales proviennent de la fusion des chants hassidiques et des rythmes arabes, ... Les arrangements et interprétations de Timna Brauer et Elias Meiri contribuent à une création originale à partir des chants anciens.
Dans le programme que propose l'Ensemble, l'accent est mis sur l'influence musicale des trois religions, juive, chrétienne et musulmane, qui naissent et se rencontrent autour du bassin méditerranéen, puis se mêlent et s'enrichissent.
L'intitulé de ce Concert pour la Paix, " l'âme commune des musiques arabe et juive " ne fait pas référence seulement à un espoir de paix au proche Orient, mais aussi à la consolidation des valeurs démocratiques de notre Europe. C'est pour cela que ce concert est soutenu par le collectif de la quinzaine culturelle "Pour un avenir sans fascismes" C'est pour cela également que nous avons saisi l'opportunité de faire appel à des talents autrichiens, qui sont issus de la longue et riche contribution juive à la culture autrichienne, et qui témoignent d'une vitalité antifasciste.
Timna Brauer et Elias Meiri sont venus à l'hexagone de Meylan en 1999, où ils ont fait salle comble, et reviendront en 2001 dans le cadre du festival de jazz



Programme

  1. Ouverture : Musique : Elias Meiri.
  2. Ha ben yakir li - "Mon fils, mon cher", texte hébreu : Ancien Testament, Jérémie, Musique : Famille Malawsky, tradition hassidique.
  3. Deduc Syon uberrimas - "L'écoulement des larmes vers Sion" Texte latin & musique : moines catholiques, Carmina Burana, arrangement : Elias Meiri.
  4. Avinu malkeinu - "Notre père, notre roi" Prière du Yom Kippour, tradition askénaze, arrangement : Elias Meiri.
  5. Allah ya mullana - "Allah est immense" Chant soufi, tradition marocaine, arrangement : Timna Brauer.
  6. Reach Tapuah - "Odeur de pomme" Texte hébreu : Yoram Teharlev, musique : Nachum Heiman, arrangement: Timna Brauer.
  7. Tefilat neila - "Prière ultime" Prière du Yom Kippour, tradition sépharade, arrangement: Timna Brauer.
  8. Nigun - "Mélodie" tradition klezmer, Europe de l'Est, arrangement : Elias Meiri.
  9. Nigun atik- "Mélodie ancienne", musique: Michael Kashtan, arrangement : Elias Meiri.

Interlude percussif, musique : Luis Ribeiro.

  1. Tsur Menati - "Mon fragment de rocher" (Dieu) Texte hébreu kabbalistique : Shalom Shabazi, musique : tradition.yéménite.
  2. Suite de chants de femmes, tradition juive yéménite en langue arabe.
  3. Sei Yona - "Vole pigeon", texte hébreu : David Secharia, musique : tradition yéménite.
  4. Paxaro - "L'oiseau", texte : ladino, tradition sépharade, musique: Elias Meiri.
  5. Romania, texte yiddish & musique : Aharon Labedoff, arrangement: Timna Brauer.
  6. Abraham avinu - "Abraham notre père" Texte ladino et musique de tradition sépharade, arrangement : Elias Meiri.
  7. Ha kala - "La mariée", texte hébreu : Timna Brauer, musique : chant de mariage bouchara, tradition ousbèque, arrangement : Elias Meiri.
Timna Brauer

Née à Vienne, d'une mère yéménite et d'un père autrichien, le peintre Arik Brauer, elle grandit entre Israël, la France et l'Autriche. Elle reçoit une éducation musicale très solide et variée, piano et chant au Conservatoire de Vienne, musicologie à la Sorbonne, doctorat sur " les voix dans le jazz ", académie d'été de Salzbourg avec Elisabeth Grümmer, cours de chanson indienne avec Javheri à Munich, CIM à Paris en jazz, chant et composition, et classe de Simon Baddi en opéra à Vienne. En 1985, elle et son mari, le pianiste Elias Meiri créent un ensemble avec lequel ils font des tournées dans le monde entier, et enregistrent des disques, avec une préférence pour le jazz, la musique ethnique et les chansons. En 1986, elle représente l'Autriche au concours Eurovision de la chanson. Depuis 1993, l'ensemble joue divers programmes pour les enfants. En 1995, Timna donne des cours d'improvisation jazz à l'Académie de Musique et Arts du Spectacle à Vienne. Depuis 1998, elle se produit avec l'Ensemble Moderne de Francfort, dirigé par H. K. Gruber dans l'Opéra de Quatre Sous, (Triennale de musique de Cologne, Festival de Schleswig-Holstein en Allemagne, etc.)

Elias Meiri

Né en Israël en 1959, il prend ses premières leçons de piano à l'âge de cinq ans. Grâce à son oreille absolue, il maîtrise très tôt l'art de l'improvisation. Il fréquente le Conservatoire Talma-Yalin à Tel-Aviv, et complète ses études au collège de musique Berkelee à Boston. A New-York, il joue avec des stars du jazz comme Dizzie Gillespie, Dave Liebmann et Steve Grossmann. Il s'installe en Europe en en 1998. Outre les nombreuses représentations avec Timna Brauer, il joue avec son trio de jazz, enseigne l'improvisation en jazz et au piano, se consacre à la composition, la production de disques et la technique du son. En 1985, il obtient le deuxième prix au concours international de jazz à Leverkusen en Allemagne, et à Hoillart en Belgique. En 1987, il reçoit le premier prix au concours international de jazz pour pianistes à Kalic en Pologne.

L'Ensemble

Timna Brauer, Elias Meiri et leur ensemble gagnent le concours international de jazz à Paris La Défense, et produisent leur propre spectacle-fantaisie pour la télévision autrichienne. En 1995, ils montent un grand spectacle musical " Hava Nagila " pour le théâtre Ronacher à Vienne, rassemblant 40 artistes d'Israël. En 1998, ils commencent une coopération avec un choeur israélien et un choeur arabe pour " Musique pour la paix ". Le spectacle, qui tourne en Europe, a donné lieu à une production télévisée et à l'enregistrement d'un disque. Discographie " Orient " (Warner 1987), " Mozart Ander " (Exclusa 1992), " Jewish Spirituals " (Blue Flame BMG 1997), " Chansons et violons ", (Blue Flame BMG 1998), " Piano Forte " (Edel 1998), " Die Brauers " (Edel 2000), " Music for Peace " (Edel 2000). Contact : e-mail : info@brauer-meiri.com, Homepage : www.brauer-meiri.com


Kressmann Taylor : Inconnu à cette adresse

Soirée Lecture au Petit Théâtre
4 rue Pierre Duclot, Grenoble
mardi 21 nov. 2000 à 20h30

Organisée par le Cercle Bernard Lazare et le CREARC

Premiere de couverture de Inconnu à cette adresse Première de couverture de Inconnu à cette adresse

Inconnu à cette adresse

Roman de Kathrine Kressmann Taylor

traduit de l'américain

Lecteurs : Michel Ferber et Patrick Zimmerman

1er août 1933."Tu es un libéral, Martin. Tu vois les choses à long terme. Je sais que tu ne peux pas te laisser entrainer dans cette folie par un mouvement populaire qui, aussi fort soit-il, est foncièrement meurtrier"

18 août 1933."Tu dis que nous persécutons les libéraux, Max, que nous brûlons les livres. Tu devrais te réveiller : est-ce que le chirurgien qui enlève un cancer fait preuve de ce sentimentalisme niais ? Il taille dans le vif, sans états d'âme. Oui, nous sommes cruels. La naissance est un acte brutal ; notre re-naissance l'est aussi".

Prix des places 40 F Tarif réduit 30 F.
Renseignements 0476 87 71 21 et 0476 01 01 41


Martin Buber : La légende du Baal Shem

Soirée Lecture au Petit Théâtre
4 rue Pierre Duclot, Grenoble mercredi 29 nov. 2000 à 20h30

Organisée par le Cercle Bernard Lazare et le CREARC

Hassidim dansant

Hassidims dansant

La légende de Baal Shem

Texte de Martin Buber


Lecteurs : Nicole Angel et Fernand Garnier

Parmi les 25 récits de ce livre, Fernand Garnier en a choisi quatre

  • Les martyrs et la vengeance
  • L'histoire oubliée
  • De puissance en puissance
  • Le chanteur de psaumes.

Rabbi ben Eliézer, surnommé Baal Shem (Maître du nom de Dieu), est l'initiateur du mouvement juif le Hassidisme, qui a vu le jour vers le milieu du XVIIIe siècle en Europe de l'Est.

Martin Buber ne s'attache pas ici à reconstituer l'existence matérielle de ce rabbi, mais sa légende spirituelle, la relation que vécurent les Hassidim avec Dieu et le monde, légende dont la tradition est née "dans d'étroites ruelles, dans des habitations insalubres, chuchotée de bouche balbutiante à oreille anxieuse"

La lecture sera suivie d'un échange avec Henri Cohen-Solal


Caroline Sageman : Trio classique

Caroline, Bertrand et Faustine

Caroline, Bertrand et Faustine

Trio Classique
Caroline Sageman


Auditorium du Musée
Esplanade François Mitterrand Grenoble

Dimanche 19 novembre 2000 à 18 h 00

Ce concert fait partie du sixième festival de culture juive. Cela ne signifie pas que les compositeurs choisis soient tous juifs, ou que les interprètes qui les joueront soient eux-mêmes juifs. Cela signifie en revanche que, parmi les oeuvres que nous avons sélectionnées, certaines, que nous souhaitons vous faire découvrir, procèdent d'une inspiration puisée dans la tradition juive. Il est inutile de présenter ici le compositeur allemand Robert Schumann (1810-1856) et le compositeur norvégien Edvard Grieg (1843-1907). Le compositeur suisse Ernest Bloch est lui aussi très connu du public : né à Genève en 1880, il s'installe aux Etats Unis vers la fin de la première guerre mondiale. Son oeuvre se caractérise par une grande force émotionnelle, et fait partie du patrimoine de la musique néo-classique et néo-romantique du debut du XXe siecle. On y trouve de nombreuses inspirations juives.

Le compositeur israélien Yitshak Edel, né à Varsovie en 1896, dans une famille de hassidim, et mort en Israël en 1973 est, lui, presque inconnu du public. Son éducation musicale est polonaise. Après 1918, il intègre l'Ecole Supérieure de Musique de Varsovie dirigée par Karol Szymanowski. Il arrive en Palestine en 1929. La musique des juifs de Pologne est pour lui une source d'inspiration essentielle.

Programme

  • Robert Schumann Fantasie Stücke pour violoncelle et piano op.73
  • Edvard Grieg Sonate pour violon et piano en do mineur op. 45

Entre-acte

  • Ernest Bloch Nigun (1923) pour violoncelle et piano
  • Yitzhak Edel Suite in memoriam (1947) pour violon, violoncelle et piano

durée prévue : 1 h 10 min

Caroline Sageman, piano.

En 1990 - elle a dix-sept ans - Caroline Sageman remporte le Sixième prix du concours Chopin. Ainsi est-elle la plus jeune lauréate de cette compétition internationale fondée en 1927. Chopin est toujours l'un de ses compositeurs favoris - pas simplement parce qu'elle a des origines polonaises : il lui parle, depuis l'enfance déjà; elle goûte ses harmonies, celles de Scriabine aussi, ce n'est pas un hasard. Et à l'inverse du préjugé commun qui voit le compositeur dominé par une interprétation quelque peu vagabonde, elle apprécie ses architectures jamais laissées au hasard, où aucune note n'est superflue, où pourtant l'évidence semble couler sans artifice. Elle aime que le naturel soit construit (ceci, peut-être, définirait aussi la qualité de son jeu ou de son caractère.) Elle est entrée bien jeune " en piano ". A l'âge de six ans, elle suit l'enseignement de Denyse Rivière, l'assistante de Marcel Ciampi. Puis ce sera la rencontre avec Merces de Silva Telles, l'une des rares élèves d'Arrau. Elle a treize ans. Naguère, dans Le Monde, Alain Lompech loua le jeu de Caroline Sageman, sa " sonorité illuminée, son ampleur orchestrale, sa science " dans la sonate de Liszt. Il la compara à Arrau, mais aussi à Perlemuter, l'admettant ainsi dans cette grande famille d'artistes connus pour l'élégance de leur geste et pour l'évidence dans laquelle celui-ci semble se déployer.

Faustine Tremblay, violon.

Issue d'une famille de musiciens, Faustine Tremblay, née en 1979, a commencé le violon à l'âge de 7 ans. En 1996, elle reçoit un 1er prix de la ville de Paris, puis entre au CNR de Boulogne dans la classe de Suzanne Gessner où elle obtient un 1er prix. Parallèlement, elle suit chaque été depuis 1994 les " Master Classes " de l'Académie Intemationale de Musique de Tours où elle découvre de grands professeurs russes. En 1997 et 1998. elle participe en Italie aux festivals de Gubbio et Portoguaro (concert notamment en octuor avec l'altiste M. Mendelssohn et le violoniste M. Vaiman) et suit les cours de Matis Vaitsner et de Pavel Vernikov. Depuis 1997, elle reçoit l'enseignement de ce dernier au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Très attirée par la musique de chambre, Faustine Tremblay crée un quatuor à cordes sous l'autorité de Michelle Scharapan et du quatuor Debussy. Cette jeune formation a obtenu un 1er prix au CNSM de Lyon en mai 2000 et a participé avec succès à plusieurs concerts, en particulier au Festival de Musique d'Annecy (août 2000), où elle est réinvitée l'an prochain. Des affinités profondes avec la pianiste Caroline Sageman les ont amenées à travailler ensemble.

>Bertrand Braillard, violoncelle

Diplôme de soliste à l'Académie de Musique de Bâle en 1993, diplôme supérieur de concertiste à l'Ecole Normale Supérieure de Musique de Paris en 1989, Bertrand Braillard a commencé le violoncelle dans la classe de Michel Tournus au Conservatoire de Versailles, où il obtient la Médaille d'Or à l'âge de 14 ans. Il travaille auprès de Klaus Heitz, Antonio Meneses, Stephen Kates, Janos Starker, Arto Noras, et avec Wlater Levin pour la musique de chambre. Bertarnd Braillard s'est produit en France, Suisse, Allemagne, Italie, ainsi qu'aux Etats Unis, notamment à Carnegie Hall, invité par la Gesse Foundation en 1997 et 1998. Il a récemment obtenu la bourse Piatigorsky par le Peabody Institute of Music de Baltimore, afin d'y enseigner durant la saison 1998-1999.


Concert : Michèle Baczynsky, avec les ensembles Talita Koumi et Klezz Combo

Dimanche 3 décembre 2000 à 18 heures Salle Edmond Vigne,
23 rue des Alpes, Fontaine

Organisé par le Cercle Bernard Lazare et le Service Culturel de la Mairie de Fontaine

  • Michele Baczynsky Michele Baczynsky

    Chansons judéo-espagnoles
    Michèle Baczynsky
    et l'ensemble Talita-Koumi



    Talita-Koumi

    Les chants judéo-espagnols étaient, à l'origine, interprétés a capella et transmises de mère en fille. Ils nous arrivent de l'Espagne d'avant 1492, date de l'expulsion des juifs, qui s'installèrent dans le bassin méditerranéen et les Balkans. Les Séfarades continuèrent à parler le castillan du 15e siècle, intégrant des idiomes grecs, turcs, hébreux, empruntés à leurs pays d'accueil. Leurs chants se sont également transformés, adoptant les rythmes et les modes des régions où ils étaient dispersés. Talita Koumi ("petite fille, lève-toi, en araméen") les interprète avec une nouvelle dimension musicale, diversifiant les styles et les influences.

  • Klezmorim Klezmorim

    Musique Klezmer festive et dansante
    Michèle Baczynsky
    et l'ensemble Klezz Combo



    Klezz Combo

    Le terme klezmer vient de deux mots hébreux, " kleyzemer " ou instruments de la musique, et a désigné d'abord les instruments de musique, puis le musicien et enfin un genre musical. Les références les plus anciennes situent la naissance de la musique klezmer au 16e siècle en Roumanie.

    C'est avec le développement du théâtre yiddish roumain après 1870 que les thèmes musicaux ont reçu un titre, une forme, et parfois une version écrite. L'endroit où le musicien klezmer brillait était le " Khassene ", le mariage. A chaque étape de la cérémonie correspond un thème musical approprié : faire pleurer la famille de la mariée, célébrer l'union, raccompagner les invités, L'apogée musicale était la " doina ", improvisation rhapsodique et expressive proche de l'émotion et de la structure modale utilisée par le " Khazan ", le chantre synagogal. Ces modes sont identiques aux " taqsim " d'Europe orientale et de Turquie.

    L'interaction entre juifs et tsiganes, l'influence de la musique savante, l'apparition des techniques d'enregistrement du son, favorisant l'essor de la puissante clarinette, et le contact des musiciens avec le jazz ont remodelé ce genre musical. Le renouveau klezmer nous entraîne joyeusement dans le prochain millénaire.



Danse : Jérusalem plurielle
Théâtre : Our Kasdim ou le respect de l'autre

Mardi 19 décembre 2000 à 19 h.
au Consistoire Israélite de Grenoble Bar Yohaï
4 rue des Bains, Grenoble

A l'initiative du Cercle Bernard Lazare Grenoble

Organisé par

  • le Cercle Bernard Lazare,
  • le CIG Bar Yohaï,
  • le B'nai Brit Youth Organization,
  • les Eclaireurs Israélites de Grenoble
Affiche Jerusalem plurielle Affiche Danse Jérusalem plurielle

La Jérusalem plurielle



Réception à la Mairie de Grenoble Reception à la mairie de Grenoble

Réception à la mairie de Grenoble



A la veille de la fête de Hannuka, la fête des lumières, la Jérusalem plurielle prend à Grenoble le visage d'une troupe de 17 jeunes danseurs en tournée à Paris, Grenoble et Geneve. Palestiniens et Israéliens, ces jeunes, âgés de 15 à 18 ans, travaillent ensemble depuis environ 18 mois dans le cadre d'une collaboration entre Beit-Ham, La maison chaleureuse, et le Département de l'action Sociale pour la Jeunesse de la Ville de Jérusalem (projet Salan).

Le fruit de ce travail est un spectacle de danse, inspiré par les traditions pluri-ethniques de Jérusalem, et porté par la volonté d'aller ensemble vers la paix.

En deuxième partie de la soirée, le Centre des Jeunes de la Communauté Israélite de Geneve nous donnera une représentation de la pièce de théâtre Our Kasdim ou le respect de l'autre du poète marseillais Emmanuel Eydoux

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Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !