Dov Puder : Eviter la surenchère

Israélien militant de la paix, membre du Meretz, parti d'opposition de gauche

Mercredi 16 mai 2001 à 20 heures 30.
salle de réunion, 11 rue Millet

Cercle Bernard Lazare-Grenoble, le 6 mai 2001

Chers amis,

Le conflit du Proche-Orient laisse peu de monde indifférent, et la spirale guerrilla-répression à laquelle nous assistons maintenant ne semble pas porter en elle quoi que ce soit de positif. Le climat de méfiance réciproque qui prévaut actuellement ne favorise pas la reprise d'un dialogue constructif, et on peut s'interroger légitimement sur l'existence d'une quelconque solution à ce conflit.

Ce climat de méfiance réciproque semble avoir également atteint, ici en France, les militants qui défendent la cause palestinienne et ceux qui soutiennent Israël. Il s'ensuit une radicalisation des positions et des arguments qui coupe court à toute tentative de recherche d'une attitude positive par rapport au conflit.

Nous pensons que le rôle d'associations comme les nôtres, ici en France, est d'éviter la surenchère, et de soutenir tous les efforts de dialogue en vue de progresser vers la paix. C'est pourquoi, afin de tenter de mieux nous comprendre, nous vous invitons à discuter avec Dov Puder, un parmi les plus solides, les plus informés et les plus convaincus des militants israéliens de la paix.

Il ne s'agit pas d'un meeting, ni d'un débat grand public, mais d'une soirée de d'échanges informels où questions et réponses auront pour objectif de mieux éclairer nos lanternes respectives.


Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !