Jacques Tarnero : Autopsie d'un mensonge

Le Cinéma Le Méliès, 3 rue de Strasbourg, Grenoble présente

Autopsie d'un mensonge

Un film de Bernard Cohn et Jacques Tarnéro (durée 1h40)

Séance exceptionnelle en présence du réalisateur Jacques Tarnéro
le mercredi 28 février 2001 à 20h

Ce film documentaire est un geste de combat. Il s'inscrit dans une démarche de préservation de la mémoire et de la vérité contre un mensonge majeur des temps modernes : la négation de la Shoah. Autopsie d'un mensonge dénonce le fait révisionniste qui se développe dans un monde sans repère en mettant à jour la fausseté et la perversité du propos négationiste, qui dépasse largement celui de quelques néonazis.

Depuis une cinquantaine d'années, avec des variations d'intensité, ce phénomène s'est inscrit dans le paysage intellectuel. Réduit à des attitudes extrémistes en occident, il s'est répandu dans le monde arabo-musulman, porté par le renouveau des idées antisémites et la résurgence des " Protocoles des sages de Sion ". En quatre parties, Autopsie d'un mensonge montre comment le négationisme s'est improvisé " science ", et risque, notamment via Internet, d'être banalisé.

Ce film milite pour donner force au serment d'après Auschwitz : " Plus jamais ça ! ". Il s'adresse donc autant à un public averti qu'aux jeunes générations, et montre que la lecture de l'Histoire ne peut être salie, détournée, criminalisée, faussée.

En collaboration avec

  • Association pour un Judaïsme Pluraliste.
  • Les Amis de la Fondation de la Mémoire de la Déportation
  • Cercle Bernard Lazare
  • Wizo

Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !