Rencontre - discussion, mercredi 21 avril 2004 à 20h30
à l'Ecole de la Paix de Grenoble, 7, rue Très-Cloîtres - Grenoble-Centre - Tram "Notre-Dame"
Entrée libre
Le Cercle Bernard-Lazare - Grenoble et
Les Etudiants pour la Paix Maintenant (Shalom Arshav - AsSalam Al'An)
vous invitent mercredi 21 avril 2004 à 20h30 à l'Ecole de la Paix de Grenoble à une rencontre - discussion autour de l'initiative israélo-palestinienne d'une narration historique sinon commune, du moins parallèle, publiée en France sous le titre
avec
Pour plus d'infos :
Le projet :
C'est l'oeuvre qu'ont commencé d'entreprendre une poignée d'enseignants d'Histoire de la Palestine et d'Israël.
Entreprise des plus périlleuses tant elle touche aux constructions individuelles et collectives, aux mythes ou aux droits qui pourraient en résulter pour d'aucuns, à la manière d'appréhender l'Autre, ennemi seulement ou humain aussi.
Les enjeux sont importants. Eli Barnavi déclare, non sans expérience : « Tant qu'on parlera d'histoire, on ne fera pas la paix ». D'autres ressentent : « Tant qu'on ne se comprendra pas, tant qu'on ne nous comprendra pas, il n'y aura pas de paix ».
C'est sur ce dilemme entre nécessité et crainte que nous vous invitions à venir réfléchir et discuter autour d'une table.
On pourrait aborder les questions suivantes :
Brèves
Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient,
et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur
de la synagogue, le vieux Moïché.
Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché
pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise,
et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !