Proche-Orient : Quel rôle jouent les sociétés civiles ?

Conférence - Discussion : vendredi 30 avril 2004 à 12h30
Domaine universitaire (IEP - Sciences Po. Grenoble - Tram "Universités")

avec

Ahmad Bsiesy (Professeur franco-palestinien, Grenoble)
Association France-Palestine Solidarité (AFPS)
Association des Palestiniens en France (APF)
Denis Charbit (Professeur franco-israélien, Tel Aviv)
Proche de la Paix Maintenant - Shalom Arshav

organisé par

  • Le CBL - Grenoble
  • Les Etudiants pour la Paix Maintenant (Shalom Arshav / AsSalam Al'an)

Présentation

Alors que beaucoup déplorent que les modérés israéliens comme palestiniens ne se fassent pas entendre davantage, force est d'admettre qu'en France, où l'on n'est pourtant pas au coeur de la tragédie, les extrémistes ne sont pas en reste. (Ch. Prieur - La Paix Maintenant)

Dans quelle mesure les sociétés civiles, ici et là-bas, universitaires notamment, peuvent-elles apporter leur pierre à la construction de la Paix et à la promotion des solutions politiques qui, sans discrimination, ne menacent personne dans son droit à l'existence  ? Y a-t-il un risque de se poser en donneurs de leçons ou pis de jeter de l'huile sur le feu, ou à l'inverse y a-t-il des discours à tenir et des projets à soutenir pour aider ceux qui là-bas font le pari de la Paix et de la reconnaissance mutuelle vraie ? Comment peut-on les aider alors qu'à juste titre les deux populations se sentent terriblement menacées ?


Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !