Documentaire sur le camp de Rivesaltes avec Jo Anger-Weller

Documentaire sur le camp de Rivesaltes : émission du 8 janvier 2018 avec Jo Anger-Weller

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inconnu

Projection du film, suivie d'une discussion avec la réalisatrice

La réalisatrice est retournée au camp de Rivesaltes 75 ans après y avoir été internée avec sa mère et raconte
Le temps des peurs, le long temps des pleurs : La fille parcourt le camp. Le récit, interprété par Patrick Zimmermann,
décrit les rapports entre la mère et la fille : non-dits, secrets et mensonges, faux souvenirs.
A travers documents et photos, c’est l’histoire de la mère juive émigrée de Pologne,
attendant sans succès à l’Hôtel Lutetia le père déporté à Auschwitz.

Les faits : Le récit, interprété par Chloé Schmutz, revient sur ce qui s’est réellement passé :
fichiers, documents officiels, commentaires attestent de la véracité des faits.
Le film parle de Vichy, des enfants cachés, des disparus du Chili et de l’Argentine,
du procès Papon et du massacre des Algériens du 17 octobre 1961 à Paris.
C’est aussi l’histoire du camp qui a détenu les réfugiés espagnols de la Retirada,
les familles de juifs étrangers, les tziganes, les harkis.
Il a servi de camp de rétention pour les sans-papiers et les déboutés du droit d’asile jusqu’en 2007.

Réalisation : Jo Anger-Weller
Images, montage : Emmanuelle Villard
Son : Frantz Parry
Photos : Stéphanie Nelson


Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !