La Varsovienne (en Français)

La Varsovienne (en polonais Warszawianka 1905 roku) est un vieux chant polonais, écrit en 1893. Repris par le poète polonais Wacław Święcicki en 1897, il devient le chant de protestation des internés sous le régime tsariste. Il est très populaire en Russie, dans les périodes révolutionnaires de 1905 et 1917.
Sous le titre A las barricadas, il devient le chant des anarchistes espagnols en 1936.
En Pologne, il est connu comme « La Varsovienne de 1905 », pour la différencier d'un plus vieil et plus populaire hymne patriotique de même nom, « La Varsovienne de 1831 » (Warszawianka 1831 roku).

Paroles de La Varsovienne (Version française)

En rangs serrés l'ennemi nous attaque
Autour de notre drapeau groupons-nous.
Que nous importe la mort menaçante
Pour notre cause soyons prêts à souffrir
Mais le genre humain courbé sous la honte
Ne doit avoir qu'un seul étendard,
Un seul mot d'ordre Travail et Justice,
Fraternité de tous les ouvriers.

Les profiteurs vautrés dans la richesse
privent de pain l'ouvrier affamé.
Ceux qui sont morts pour nos grandes idées
N'ont pas en vain combattu et péri.
Contre les richards et les ploutocrates.
Contre les rois, contre les trônes pourris,
Nous lancerons la vengeance puissante
Et nous serons à tout jamais victorieux.

Refrain :

O frères, aux armes, pour notre lutte,
Pour la victoire de tous les travailleurs.


Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !