Tehilim (psaumes), Ranenu tzadikim
par Piris Eliyahu
Musicians : Piris Eliyahu, tar; Mark Eliyahu, kamancha; Nizar Ruhana, oud, Itamar Shahar, nay; Itamar Duari, percussion; David Menahem, vocal.
The Music of the Mountain Jews; Transcriptions and Commentaries : Jerusalem: The Jewish Music Research Centre,
The Hebrew University of Jerusalem, 1999. [ISBN: 0792-3740].
One of the most fragile linguistic treasures of the Jewish people is Juhuri (also known as Judeo-Tat), an Iranian language of Azerbaijan
which has fused elements from Azeri, Turkish and Hebrew, and which until 1929 used the Hebrew alphabet. Nine years later the Latin alphabet was
adopted, soon to be succeeded by a Cyrillic-based alphabet.
Piris Eliyahu, an Israeli musicologist of Juhuri origin, has now given us a
splendid study of Juhuri music. He tells us that "During the last
decades of the nineteenth century, following the Russian conquest of
Daghestan, Jewish and non-Jewish researchers began to express interest
in the folklore and language of the Mountain Jews. Songs, folk tales
and linguistic studies were published during this period in Russian ....
Periodicals and journals in Juhuri which began to appear in the
twentieth century included folkloric materials. During the first
decades of the Soviet period, the scholarly interest in the Mountain
Jews slowly declined. The journal "Vatan Sovetimu", edited by, among
others, the writer Hizghil Avshalumov and published since 1960, is the
only modern publication in Juhuri.
Brèves
Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient,
et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur
de la synagogue, le vieux Moïché.
Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché
pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise,
et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !