Non sara, non fu, non e
Compositeur : Luigi Rossi est né en 1598 dans la province de Foggia. Il étudie à Naples auprès de
Jean de Macque avant de s'établir à Rome, de 1620 à 1640, au service d'un Borghese. En 1633,
il est organiste de Saint-Louis-des-Français. Les vicossitudes de la politique romaine le conduisent
à suivre les Barberini, ses nouveaux employeurs, auprès du cardinal Mazarin à Paris, où, en 1647, il fait
repréenter son opéra, l'Orfeo. Pendant la Fronde, il trouve refuge en Provence, puis rentre à Rome où il
meurt en 1653, laissant un nombre considérable d'airs, cantates et chansons, pour la plupart inédits,
et trois oratorios
Disque SOCD 54, 1988. CYD 85
Interprète : Henri Ledroit (1946-1988), haute-contre.
Henri Ledroit a fait ses études (piano, musique de chambre, harmonie, histoire de la musique, chant)
aux conservatoires de Nancy et Paris. Il rencontre en 1972 Alfred Deller lors d'un stage à Lacoste,
où Deller réside une partie de l'année. Deller remarque ses dispositions vocales exceptionnelles,
l'encourage et lui fait travailler sa voix de contre-ténor. Henri Ledroit se perfectionne dans
le chant baroque auprès de Nikolaus Harnoncourt, Nigel Rogers, ainsi que de René Jacobs avec qui
il donne aussi de nombreux concerts. Il prend part à de nombreuses représentations à travers l'Europe,
notamment avec le Clemencic Consort (musique du Moyen Age), Philippe Herreweghe (Passion selon saint Matthieu en 1980),
Jean-Claude Malgoire, Ton Koopman et Michel Corboz.
(Wikipedia)
Brèves
Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient,
et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur
de la synagogue, le vieux Moïché.
Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché
pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise,
et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !