A Yiddishe Mame

A Yiddishe Mame
Chanson traditionnelle, Chantée par Salim Halali

1.
Ver bashikt un bahirmt dos kind,
Vi dos shvartzapfl fun oyg?
Ver shloft nit durkh di lange nekht.
Ven es filt ir kind zikh shlekht?
Af dem tzu entfern iz nit shver,
Un ye1der veys gevis.
Der nomen is undz zeyer tayer:
A mamenyu dos iz.

Refrain:
A yidishe mame,
Zi makht dokh zis di gantze velt,
(ALTERNATE:Es gibt nit beser in der velt)
A yidishe mame,
Oy vey, vi bitter, ven zi felt,
Ir darft dokh danken Got,
Vos ir hot ir nokh ba zikh.
Oy vey, vi troyerik es iz.
Ven zi geyt avek tzu gikh
In vaser un fayer
Vilt zi gelofn far yikh kind.
Nisht haltn ir tayer,
Dos is gevis di greste zind.
Oy vi gliklekh un raykh
Iz der mentch, vos hot
Aza sheyne matone geshenkt fun Got,
Aza altinke yidishe mame,
Mame mayn!

2.
Ver gliklekh iz nor vi a mame,
Ven dos kind af di fis zikh shtelt ?
Ver sholem vil nor, vi a mame,
Zol shaynen af der velt ?
Es zoln bombes mer nit shrekn,
Iz ir grester vuns.
A mame vil, dos kind zol vaksn
Un zol zayn gezunt


Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !