Histoire de la chorale Diasporim Zinger

La chorale Diasporim Zinger est née de la rencontre de quelques personnes du CBL-Grenoble, désireuses de chanter un répertoire juif avec Jean Golgévit, recommandé par Nuje Moch, petite fille du Docteur Bernard Moch. Il est vite devenu clair qu'il fallait un chef de choeur local. C'est là que le miracle se produit, grâce à Jacob Markowicz, fidèle compagnon de route du Cercle, dont le fils, Yves, biologiste et musicien, pourrait peut-être...

Jean Golgévit, grand initateur de chorales à répertoire juif, est venu à quelques reprises en 1993, chez notre ami Dédé, expliquer sa pédagogie du chant. Sur ces bases, le démarrage se fait, petit à petit.

En mai 1994, le bébé chorale devenant grand, grâce à son chef qui motive la participation active de choristes du CBL-Grenoble, de l'Association pour un judaïsme pluraliste et, peu à peu, de choristes de tous horizons, il a été décidé de constituer cette chorale en association autonome, de l'émanciper de ses parents fondateurs.

Elle prit le nom de Diasporim Zinger, les chanteurs de l'exil. Aujourd'hui, elle est une chorale dynamique, forte d'une cinquantaine de choristes, implantée à Meylan, avec un chef qui s'est révélé idéal.

A l'occasion de ses dix ans, la chorale a reçu la reconnaissance de la presseà travers un article paru dans la revue Diasporiques

A cette occasion également, elle a pris l'initiative de participer au "Onzième festival de culture juive en invitant la chorale de Trieste à donner un concert de musique juive traditionnelle à l'Auditorium du Musée le 25 septembre 2005.


Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !