Voir aussi : Une histoire intellectuelle et politique du sionisme
Conférence de Georges Bensoussan, professeur d'Histoire à Paris,
rédacteur en chef de la Revue d'Histoire de la Shoah (CDJC)
et auteur de
mercredi 9 octobre 2002 à 20 heures
aux Archives Départementales, 2 rue Auguste Prudhomme.
En coopération avec le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère
L'histoire de la destruction des juifs d'Europe reste la plus grande césure du siècle passé. La " solution finale ", mise en oeuvre à Auschwitz et ailleurs ne fut pas un massacre de plus dans la longue histoire des tueries humaines. Ce fut l'entrée dans l'ère de l'homme superflu sur la terre. Crime allemand et crime occidental qui, sans causalité linéaire aucune, trouve son terreau près d'un siècle avant la tragédie. C'est aussi en s'appuyant désormais sur les pistes nouvelles ouvertes par l'historiographie (allemande en particulier) qu'il faut s'interroger sur la spécificité de ce crime de masse dans un souci situé à mille lieues de toute concurrence des victimes
Brèves
Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient,
et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur
de la synagogue, le vieux Moïché.
Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché
pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise,
et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !