Le Cbl-Grenoble

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Sur le plan politique, le Cercle défend

Droits de l'Homme

Avec d'autres associations, le Cercle oeuvre
contre le racisme, l'antisémitisme et pour la défense des Droits de l'Homme

  • dans le passé,
    • soutien à  la lutte contre l'apartheid
    • soutien aux refusniks en ex-URSS
    • contre la purification ethnique dans l'ex-Yougoslavie ...
  • aujourd'hui
    • contre les mouvements xénophobes en France. (participation au collectif pour un avenir sans fascismes)
    • contre les négationnistes de la shoah
    • contre les extrême-droites européennes
    • contre les manifestations racistes ou antisémites en France...

Proche Orient

Avec d'autres associations, Le Cercle oeuvre également pour

  • une meilleure compréhension des rapports entre Israël et ses voisins,
  • pour le dialogue entre les parties en présence.
  • Il s'efforce toujours de ne pas parler à  la place des autres, mais au contraire de faire écho aux voix israéliennes et palestiniennes militantes pour la paix Voir le texte de Sari-Nusseibeh - Ami Ayalon

Dans la conjoncture présente d'une radicalisation du conflit du Proche-Orient
le CBL-G estime que la paix doit être fondéee sur :

  • la reconnaissance mutuelle de l'Etat d'Israël et du futur Etat palestinien, reconnaissance qui n'existe toujours pas formellement, et qui n'est pas encore entrée dans les esprits.
  • l'éducation de la jeunesse dans cet esprit de reconnaissance mutuelle, et non dans une logique de conflit, d'endoctrinement et de fanatisme. Nous constatons sur ce point une grande dissymétrie qui plaide en faveur d'Israël.
  • la création d'un Etat palestinien viable, géographiquement et économiquement, nécessaire garantie de la paix.
  • le retour des colons juifs dans les frontières d'Israël.
  • l'intégration des réfugiés palestiniens dans le futur Etat palestinien.

Le Cercle est conscient de la complexité des problèmes politiques, religieux, symboliques à  Jérusalem. Il souhaite une solution pour la capitale de l'Etat palestinien qui évite le retour de la partition de Jérusalem. La souveraineté sur les Lieux Saints est une question qui met en jeu des symboles trà¨s forts, et des problà¨mes de sécurité. Une solution à  ce problème devra respecter ces charges symboliques.

Historiquement, le Cercle a été lié au MAPAM, parti de la gauche israélienne,
puis plus récemment aux forces et courants politiques luttant pour la paix :

  • Parti Meretz
  • Centre International pour la Paix au Proche Orient
  • Mouvement La Paix Maintenant
  • ...

Le Cercle agit localement dans le domaine culturel, par l'organisation

  • de concerts
  • de représentations théâtrales
  • de lectures
  • de conférences
  • de débats

en vue de faire connaître dans la cité la variété des cultures juives.

Il a créé la chorale Diasporim Zinger, qui compte aujourd'hui plus d'uns cinquantaine de choristes

Il oeuvre pour garder vivante la mémoire de la shoah, et s'intéresse aux luttes d'autres communautés pour faire reconnaître leur histoire.

Il s'efforce de s'inscrire dans un mouvement de dialogue entre diverses composantes de la société civile, source d'enrichissement intellectuel.


Dans son travail, le Cercle a noué des liens avec diverses Institutions et Associations


Brèves

Notre tradition

Il y a longtemps, dans une synagogue d'Odessa avait lieu un service religieux.
La moitié des présents s'est mise debout, et l'autre moitié est restée assise.
Les assis ont commencé à réclamer que les autres se rassoient, et ceux qui étaient debout ont réclamé que les autres suivent leur exemple...
Le rabbin, qui ne savait pas quoi faire, décida de s'adresser au fondateur de la synagogue, le vieux Moïché. Il invita un représentant de chaque fraction, et ils allèrent tous chez Moïché pour lui demander conseil.
Le représentant des "debout" demanda :
- Être debout pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le représentant des "assis", tout content, demanda :
- Alors, se tenir assis pendant le service – est-ce notre tradition ?
Moïché répondit :
- Non, ce n'est pas notre tradition.
Le rabbin, perplexe, dit :
- Mais... pendant le service, une moitié se met debout et l'autre reste assise, et les querelles s'ensuivent...
- Voilà! - dit le vieux Moïché. - Ça, c'est notre tradition !